Le Fou et la Mort

Le Fou et la Mort, Sarah Bernhardt, 1877 © Musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay
  • Auteur : Sarah Bernhardt (Paris, 1844 – Paris, 1923)

  • Catégorie : Sculpture

  • Technique : Bronze

  • Date : 1877

  • Dimensions : H. 32 cm : L. 28 cm ; Pr. 28 cm

  • Provenance : Donation Pierre et Kathleen Granville, 2006

  • Numéro inventaire : Inv. DG 2006-15

Grande tragédienne, muse d’artistes, peintre, Sarah Berhnardt s’initie à la sculpture à partir de 1869. Face à un monde de plus en plus marqué par la science et le rationalisme, Sarah Bernhardt explore les sujets ésotériques tels que la mort, la destinée, l’idéal les animaux chimériques.

Le Fou et la Mort est une sculpture marquante de ses débuts, qui s’inspire de la pièce théâtre Le Roi s’amuse de Victor Hugo (1832). Suite à un quiproquo, Triboulet, bouffon à la cour du roi François Ier, tue involontairement sa propre fille et se lamente face à ses restes. Personnellement fascinée par la mort, Sarah Bernhardt expose dès 1876 un groupe grandeur nature intitulé Après la tempête, présentant une vieille femme pleurant son fils mort.

En 1877, c’est par le truchement du personnage de Triboulet qu’elle évoque la méditation face à la vanité de l’existence tandis qu’une de ses toiles, aujourd’hui disparue, figurait une Jeune fille et la Mort en 1880. Enfin, en 1889, c’est le portrait funéraire de son défunt mari Jacques Damala qu’elle transcrit dans le marbre.