L’épicerie modèle

L’épicerie modèle, 1888-1978 © Musée de la Vie bourguignonne, Dijon / Philippe Bornier

  • Catégorie : Ethnologie

  • Technique : Montants, coffrage, cadres en bois, métal, Vitrines en verre, Décor en ferronnerie sur une porte, Enseigne de boutique en métal.

  • Date : 1888-1978

  • Dimensions : l: 570 cm H : 325 cm

  • Numéro inventaire : Inv. 79.2.465

Léon Fagart acquiert son épicerie en 1888, qui sera ensuite dirigée par son fils Georges-Henri, jusqu’à sa mort en 1978. La devanture et le contenu de l’épicerie sont acquis par le musée en 1979, amorçant la collecte d’un ensemble de onze commerces dijonnais, reconstitués au premier étage à partir de 1994.

L’une des particularités de l’épicerie, ayant fait son succès, est la torréfaction du café directement dans l’arrière-boutique, jusqu’en 1939. On y trouve divers produits de consommation courante, chocolat, riz, sucreries… La vente se faisait également par itinérance, d’abord à cheval et voiture, puis en camionnette : l’épicerie desservait ainsi Longvic, Chenôve, Fontaine-lès-Dijon, Ahuy, Messigny, Bretenières, Thorey ou encore Longecourt.

Dans la deuxième moitié du 20e siècle, les aliments sont vendus préemballés, et remplacent les produits en vrac, comme la moutarde proposée par exemple dans l’épicerie Fagart.

Le développement de l’industrie agro-alimentaire après la Seconde Guerre mondiale modifie les modes de consommation des Français : l’apparition progressive des grandes surfaces va concurrencer les petites épiceries, qui deviennent alors des commerces d’appoint.