Hache polie

Hache polie, Préhistoire © Musée archéologique de Dijon / François Perrodin
  • Catégorie : Outil

  • Technique : Outil en pierre polie

  • Date : Néolithique (environ -5 400 à -2 200 avant Jésus-Christ)


Les haches polies sont emblématiques de la période Néolithique. Le polissage de la pierre permet d’obtenir des haches au tranchant très résistant. Elles répondent ainsi particulièrement bien à l’abattage des arbres et au travail du bois. La pierre est d’abord taillée pour façonner l’outil. Le polissage s’effectue quant à lui par frottement, à l’aide de sable et d’eau sur des polissoirs en roches abrasives, souvent en grès. Le polissage des roches très dures était particulièrement long et difficile. Lorsqu’il est effectué avec soin sur la totalité des outils et non sur leur seule face active, cela conférait aux objets une certaine forme de valorisation sociale.

Ours blanc

Ours blanc, François Pompon, 1923-1933 © Musée des Beaux-Arts de Dijon/Michel Bourquin
  • Auteur : François Pompon (Saulieu, 1855-Paris, 1933)

  • Catégorie : Sculpture

  • Technique : Marbre

  • Date : 1923-1933

  • Dimensions : H. 25 cm : L. 12,3 cm ; Pr. 46 cm

  • Provenance : Acquis par le Museum national d’Histoire naturelle de Paris en 1934 Dépôt du Museum national d’Histoire naturelle, 1948

  • Numéro inventaire : Inv. D 3784 bis 88

François Pompon se consacre à la sculpture animalière à partir de 1906. C’est à la ménagerie du Jardin des Plantes de Paris qu’il trouve son inspiration. Il modèle ses premiers ours dans la glaise, sur un atelier portatif de son invention, fixé à son buste, qui lui permet d’avoir les mains libres et de marcher en travaillant. Il suit ainsi le long de la fosse les déambulations de l’animal enfermé, qui, dit-on, marche même parfois à reculons (probable symptôme de captivité).

Au Salon d’Automne de 1922, François Pompon expose pour la première fois un ours blanc en plâtre en très grand format. La surprise est totale au Salon d’Automne lorsque la sculpture est livrée. Soumise et acceptée sur photographie, le jury n’avait pas pris la mesure des dimensions de l’animal. Il est exposé en majesté à l’entrée de l’exposition. Le changement d’échelle attire l’attention et le succès sur le sculpteur âgé de 67 ans.

Influencé par le théâtre d’ombres, Pompon simplifie les lignes et les volumes et évacue tous les détails, comme les poils, finalement superflus pour reconnaître un animal. Conquis, l’État commande en 1927 la transcription en pierre de l’ours exposé.

Cet exemplaire est aujourd’hui conservé au Musée d’Orsay. L’œuvre devient iconique, de même que le style du sculpteur. Cette réduction en marbre est aussitôt réalisée par l’artiste et commercialisée.

La Mort de Sénèque

La Mort de Sénèque, Jean-Charles Nicaise Perrin, 1788 © Musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay
  • Auteur : Jean-Charles Nicaise Perrin (Paris, 1754 - Paris, 1831)

  • Catégorie : Peinture

  • Technique : Huile sur toile

  • Date : 1788

  • Dimensions : H. 325 cm ; L. 325 cm 

  • Provenance : Envoi de l’État en 1812, transfert de propriété en 2010

  • Numéro inventaire : Inv. CA 425

Jean-Charles Nicaise Perrin séjourne à Rome entre 1780 et 1784 où il découvre les œuvres des grands maîtres italiens, De retour à Paris, il reçoit de nombreuses commandes, dont le grand format du musée de Dijon qu’il réalise pour le roi sur commande du comte d’Angiviller, administrateur des Arts et directeur général des Bâtiments du roi.

Le sujet, tiré de l’histoire romaine, représente la mort de Sénèque qui se suicide sur ordre de Néron, après avoir été accusé de conspiration contre l’empereur. Dans un décor antiquisant, Perrin place ses protagonistes en deux groupes distincts dont les expressions et la gestuelle trahissent les émotions ressenties face à la mort du philosophe. Le corps de Sénèque, à moitié dénudé, gît au premier plan et sa position diagonale introduit une dynamique dans une composition rythmée par les lignes verticales. L’artiste respecte ici les codes de la peinture du grand genre, encensée par l’Académie : la composition structurée, le décor monumental, l’expressivité des figures et de la gestuelle, la représentation réaliste des anatomies, le traitement des drapés ou la beauté des coloris font de ce tableau un exemple significatif de la peinture d’histoire à la fin du 18e siècle.

Boiseries du salon de l’hôtel Gaulin

Boiseries du salon de l’hôtel Gaulin, Jérôme Marlet, 18ᵉ siècle © Musée des Beaux-Arts de Dijon/Bruce AUFRERE / TiltShift
  • Auteur : Jérôme Marlet (Dijon, 1731 - Dijon, 1810)

  • Catégorie : Arts décoratifs

  • Technique : Chêne doré, stuc et marbre

  • Date : Vers 1785

  • Provenance : Achat avec la participation du Conseil artistique, du Conseil municipal et du Fonds du patrimoine, 1999, ainsi que du Fonds régional d’acquisition des musées 2000

  • Numéro inventaire : Inv. 1999-8-1

Réalisées à la fin du 18e siècle, ces boiseries proviennent de l’hôtel particulier de la famille Gonthier d’Auvillars, construit à partir de 1732. Le salon, la bibliothèque et la chambre à coucher de l’hôtel Gaulin ont été conçus comme un ensemble décoratif cohérent : l’emploi de boiseries à décor doré sur un fond blanc crème, l’inspiration classicisante, le jeu rigoureux des encadrements moulurés et des ordres architecturaux lui donnent une unité. Organisé autour de portes, de trumeaux et de lambris, l’ensemble décoratif du salon est rythmé par les encadrements, frises d’entrelacs, rinceaux et la corniche à modillons.

Les thèmes allégoriques apparaissent dans la décoration des dessus-de-porte en stuc : les bas-reliefs en demi-lune montrent en effet des scènes d’enfants évoquant différentes allégories, comme le Vin, le Jeu, la Roue de la Fortune et l’Amour remettant le Monde aux mains de la Folie. Placées sous le signe du divertissement, ces allégories font aussi subtilement quelques allusions à des sujets moins légers (la couronne et la tiare évoquent les symboles religieux, la faux est celui du Temps).

Réalisé par le sculpteur dijonnais Jérôme Marlet, ce décor est caractéristique du courant néoclassique, tant par la structure architecturale que par les motifs choisis et le répertoire ornemental.

Plafond à la gloire du prince de Condé

Plafond à la gloire du prince de Condé, gouverneur de Bourgogne, Pierre-Paul Prud’hon,1786-1787 © Musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay
  • Auteur : Pierre-Paul Prud’hon (Cluny, 1758 - Paris, 1823)

  • Catégorie : Peinture

  • Technique : Huile sur toile

  • Date : 1786-1787

  • Dimensions : H. 812 cm ; L. 408 cm

  • Provenance : Saisie révolutionnaire, Museum de Dijon, 1787

  • Numéro inventaire : Inv. CA 430

En 1786, les États de Bourgogne choisirent Pierre-Paul Prud’hon pour réaliser l’immense toile décorative qui devait orner le plafond de la salle des Statues du premier musée de Dijon. Élève de l’École de dessin et lauréat du prix de Rome depuis 1784, Prud’hon avait déjà effectué son séjour de quatre années dans
la Ville éternelle.

Prud’hon copie ici une partie du plafond baroque de Pierre de Cortone, Le Triomphe de la Divine Providence, peint entre 1636 et 1639 au palais Barberini. Il proposa néanmoins une adaptation assez libre de son modèle en peignant une glorification de la Bourgogne. Reconnaissable à l’écu sur lequel elle s’appuie, la Bourgogne personnifiée est drapée dans un manteau fleurdelisé et désigne au-dessous d’elle les armes des Condé, composées des trois fleurs de lys et de la brisure de bâtardise. Dominant le Temps qui dévore ses enfants et les Parques filant, la Bourgogne est entourée de plusieurs allégories aisément identifiables : à gauche, la Peinture bâillonnée et la Sculpture croisant les bras sur un buste aux traits de l’artiste ; à droite, la Prudence tenant un miroir, puis la Justice et sa balance. Dans la partie gauche, l’Immortalité élève un cercle d’or. Enfin, au sommet de la toile, on retrouve trois figures féminines qui maintiennent les branches de laurier encadrant les armoiries, et deux ailées, la Renommée et la Victoire.

Pendule du Jour et de la Nuit

Pendule du Jour et de la Nuit, attribuée à André-Charles Boullevers, 1728 © Musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay
  • Auteur : Attribuée à André-Charles Boulle (Paris, 1642 - Paris, 1732)

  • Catégorie : Objet d’art

  • Technique : Marqueterie de bois, de bronze et de laiton

  • Date : Vers 1728

  • Dimensions : H. 103 cm ; L. 80 cm ; Pr. 20 cm

  • Provenance : Collection Jehannin de Chamblanc (?), entrée au musée en 1799

  • Numéro inventaire : Inv. CA 1370

Cette pendule est attribuée à André-Charles Boulle, célèbre ébéniste de Louis 14, et devait orner une bibliothèque ou un cartonnier – est posée sur une base rectangulaire en chêne plaquée d’ébène, à filets de laiton et rosaces en bronze. Le socle de la pendule forme une double arcature ornée de coquilles et feuilles d’acanthe. Sur les surfaces pleines se déploie une marqueterie de laiton sur fond d’écaille brune. Elle est ornée de deux figures allégoriques représentant le Jour et la Nuit, copies des sculptures exécutées par Michel-Ange au début du 16e siècle pour le tombeau de Julien de Médicis dans la chapelle familiale située dans la basilique San Lorenzo à Florence. Ces allégories personnifient la mélancolie, l’immortalité de l’âme et la fuite du temps, des sujets habituels sur les pendules et horloges.

Boulle se spécialise dans la technique de la marqueterie, associant bois, écaille, incrustations de laiton et éléments en bronze. Les bronzes sont ici particulièrement exemplaires et témoignent d’une maîtrise technique indéniable dans leur traitement et leur ciselure.

Le Repos

Le Repos, Jean-François Colson, 1759 © Musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay
  • Auteur : Jean-François Colson (Dijon, 1733 - Paris, 1803)

  • Catégorie : Peinture

  • Technique : Huile sur toile

  • Date : 1759

  • Dimensions : H. 93 cm ; L. 73 cm

  • Provenance : Entré au musée en 1818

  • Numéro inventaire : Inv. CA 252

Né à Dijon en 1733, Jean-François Gilles, dit Colson, n’a en réalité jamais travaillé dans la capitale bourguignonne. Surtout connu pour ses portraits, l’artiste livre ici une jolie représentation de la vie quotidienne de son temps dans cette scène de genre.

Le cadrage serré montre une jeune fille endormie dans un fauteuil, inconsciente de la scène animalière qui se joue à côté d’elle, où un chat guette le serin attaché. Au premier regard cette scène de genre peut paraître anecdotique mais, comme pour nombre de sujets équivalents à cette époque, une double lecture s’impose : il semble que l’instant imminent où le chat va ne faire qu’une bouchée du serin retenu prisonnier puisse également être interprété comme une menace pesant sur l’insouciant abandon de la jeune fille.

Le traitement très réaliste des matières, du costume, des carnations et des animaux témoigne de la maîtrise technique déjà acquise par l’artiste pour cette œuvre de jeunesse. La palette tout en nuances participe à l’évocation intimiste et subtile de la scène de genre.

Chef-d’œuvre d’un artiste âgé d’à peine vingt-six ans, Le Repos de Colson est l’un des tableaux les plus célèbres du musée. Image d’une enfance à la fois coquette et ingénue dans une atmosphère intimiste, il est un exemple caractéristique des œuvres du 18e siècle.

Vue du château de Montmusard près de Dijon

Vue du château de Montmusard près de Dijon en face du couchant, Jean-Baptiste Lallemand, 18ᵉ siècle © Musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay
  • Auteur : Jean-Baptiste Lallemand (Dijon, 1716 - Paris, 1803)

  • Catégorie : Peinture

  • Technique : Huile sur toile

  • Date : Vers 1770

  • Dimensions : H. 89 cm ; L. 118 cm

  • Provenance : Dépôt du musée du Louvre, 1954

  • Numéro inventaire : Inv. D 4115

Peintre de scènes de genre et de paysages de fantaisie avec des ruines romaines, le Dijonnais Jean-Baptiste Lallemand a également laissé quelques paysages bourguignons, qui constituent aujourd’hui de précieux témoignages historiques et topographiques. C’est le cas de cette vue du château de Montmusard, résidence du Premier président du Parlement de Bourgogne, Jean-Philippe Fyot de La Marche, qui commanda à l’artiste la vue de son château vers 1770 pour remercier son homme de confiance, l’abbé Fabarel, maître d’œuvre de cette originale résidence. Édifiée près de Dijon autour de 1765, d’après les plans du jeune architecte parisien Charles de Wailly, cette « folie » est l’une des premières manifestations architecturales néoclassiques de province.

Dans une lumière vaporeuse, le peintre a su mettre en valeur cette réalisation architecturale dans un parc où se réunissait à l’époque la société provinciale lettrée et fortunée. Dans les lointains, on reconnaît quelques silhouettes d’édifices dijonnais et notamment le palais des États, dominé par la tour Philippe le Bon et la flèche de la Sainte-Chapelle.

Soldat endormi

Soldat endormi, Jacob Duck, 17ᵉ siècle © Musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay
  • Auteur : Jacob Duck

  • Catégorie : Peinture

  • Technique : Huile sur bois

  • Date : 17ème siècle (2e et 3e quart)

  • Dimensions : H. 43,5 cm L. 37 cm

  • Provenance : MNR attribué au musée national d’art moderne par l’Office des Biens et Intérêts Privés en 1951, dépôt de l’État au musée des Beaux-Arts de Dijon, 1952 (inv. M.N.R 557)

  • Numéro inventaire : Inv. D 4030

Peintre néerlandais, Jacob Duck se spécialise dans les scènes de genre aux thématiques savoureuses mais souvent moralisatrices, comme ce tableau qui dénonce les vices de la nature humaine.

Dans un intérieur bourgeois, un soldat, avachi sur une chaise, semble plongé dans un profond sommeil. Derrière lui, une jeune femme regarde par la fenêtre, alors qu’un autre homme apparaît en arrière-plan.

L’aspect moralisateur se manifeste par l’allusion à la séduction, l’ivresse probable du soldat assoupi (le pichet sur la table) et la présence des objets réunis en nature morte (instrument de musique, mappemonde), autant d’évocations symboliques qui dénoncent la vanité humaine.

Saint Jean l’Évangéliste

Saint jean l’Évangéliste, attribué à Hans Traut, 15ᵉ siècle, © Musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay
  • Auteur : Attribué à Hans Traut (Franconie, Nuremberg)

  • Catégorie : Peinture

  • Technique : Huile sur bois

  • Date : Vers 1490

  • Dimensions : H. 122 cm ; L. 35,5 cm

  • Provenance : M.N.R. 345, œuvre récupérée par les Alliés en 1945, attribuée au musée du Louvre par l'Office des Biens et Intérêts privés en 1950 ; Dépôt de l’État au musée des Beaux-Arts de Dijon, 1953

  • Numéro inventaire : 1953 inv. D 4069

Saint Jean l’Évangéliste se présente ici en pied, vêtu d’un manteau rouge et d’une somptueuse robe verte ornée de décors moulés et appliqués. Il neutralise d’un geste de bénédiction la coupe de poison avec laquelle Aristodème a tenté de le tuer.

Le style du dessin et la physionomie du saint, avec son regard baissé, ses yeux globuleux, sa fossette au menton, tout comme les boucles de cheveux enroulées sur le front et le chemin de terre bordé de plantes se retrouvent chez le Maître du Retable des Augustins de Nuremberg. Identifié à Hans Traut, cet artiste fut, avec Michael Wolgemut, à la tête de l’un des ateliers les plus productifs de la ville de Nuremberg.

Un Saint Jean-Baptiste conservé dans une église de Nuremberg a peut-être fait partie du même retable.

Saint Jacques le Majeur

Saint Jacques le Majeur, attribué à l’atelier d’Hans Traut, 16ᵉ siècle © Musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay
  • Auteur : Attribué à l'atelier d'Hans Traut (Franconie, Nuremberg)

  • Catégorie : Peinture

  • Technique : Huile sur bois

  • Date : Vers 1490-1500

  • Dimensions : H. 87 cm ; L. 70,7

  • Provenance : M.N.R. 15, œuvre récupérée par les Alliés en 1945, attribuée au musée du Louvre par l'Office des Biens et Intérêts privés en 1950 ; Dépôt de l’État au musée des Beaux-Arts de Dijon, 1952

  • Numéro inventaire : Inv. D 4031

Représenté en pied, et drapé d’un manteau vert à revers rouge, l’apôtre Jacques le Majeur porte ici ses attributs habituels : le chapeau, le bâton de pèlerin et la coquille. Quelques plantes et insectes sont disposées de part et d’autre d’un chemin de terre. En partie supérieure, se distinguent des zones laissées en réserve, masquées à l’origine par une arcature ajourée en bois.

Cette peinture était initialement la face interne d’un volet de retable. Deux autres volets du même ensemble, un Saint Georges conservé à Chalons-en-Champagne, et un Saint Barthélémy conservé à Wurtzbourg, sont aujourd’hui identifiés.

Portrait de Michel Manzi

Portrait de Michel Manzi, Edgar Degas, 19ᵉ siècle © Musée des Beaux-Arts de Dijon/documentaire
  • Auteur : Edgar Degas

  • Catégorie : Peinture

  • Technique : Huile sur toile

  • Date : Vers 1889

  • Dimensions : H. 70,2 ; L. 70,2 cm

  • Provenance : MNR attribué au musée du Louvre par l’Office des Biens et Intérêts Privés en 1951, affecté au musée d’Orsay en 1986, dépôt au musée des Beaux-Arts de Dijon, 2019 (inv. M.N.R 848) Dépôt du Musée d'Orsay, 2019

  • Numéro inventaire : Inv. D 2019-2-5

Michel Manzi est imprimeur au service de l’entreprise Goupil et Cie dans les années 1880. Peu après, il reprend l’entreprise à son compte et commercialise des estampes et des reproductions photographiques de peintures partout dans le monde. Il est également directeur de galeries et marchand d’art, proche des impressionnistes, dont il en promeut les créations. Degas travaille avec lui pour la reproduction de ses dessins.

Il représente ici l’homme au travail dans une manière qui rappelle la technique du pastel et des Nabis, en gommant tout effet de perspective. Ce tableau a appartenu à Ambroise Vollard, autre grand marchand des impressionnistes.